Voilà le forum est donc lancé sur ce sujet à vos questions.
Donc la plupart du temps et sauf cas particulier (comme le champignon de paris) ces derniers poussent sur ce que l’on appelle un substrat qui sera sa nourriture, souvent réalisé avec des choses simples comme la paille et le fumier, les feuilles mortes,les graines de maïs, seigle, millet, autres, le terreau.
En fait un tas de trucs se trouvant dans vos placards peuvent servir, du pois chiche au sirop de grenadine en passant par le café, tout ce qui peut moisir est de la nourriture à champignons.
Dans l’absolu, un seul petit champignon peut vous donner assez de spores (les graines) pour produire des récoltes pendant des années.
Pour résumer ultra-simple, on met quelques spores dans le substrat, et tout moisi et devient blanc comme neige, c’est le mycélium du champignon, une fois qu’il à tout colonisé, il se reproduit et fait des champignons.
La grande difficulté est celle de la stérilisation car si on se met à cultiver une moisissure comme les champignons comestibles, il y a fort à parier que d’autres moisissures s’invitent au banquet, ces dernières sont mauvaises et même parfois très dangereuses pour la santé mais heureusement lorsque c’est le cas, c’est assez visible sur la culture (elle devient grise ou rose ou puante), la clé de la réussite est là, comme un chirurgien au bloc opératoire, éviter les bactéries et travailler en milieu très très sain.
Premier outil indispensable, la cocotte-vapeur qui servira à stériliser les substrats.
– Déjà quelles sont les variétés que tu conseillerais à un mycocultivateur ( 😆 ) débutant? Les plus simples à cultiver, les plus productifs ou les plus goutus?
– Est ce que avec un même système ( et donc environnement : éclairage, température, humidité, etc… ) on peut cultiver plusieurs espèces? Si oui, peut être que tu peux nous donner une idée de la configuration idéale ( ou juste qui marche 😉 ) pour commencer?
– Un peu plus d’informations sur le choix des substrats, tu en cite beaucoup mais je ne comprends pas vraiment les qualités et les inconvénients des uns et des autres, et peut être certains s’adaptent ils mieux à certains champignons ou système de culture?
– si tu pouvais nous mettre aussi une description étape par étape de la dissémination des spores et de l’évolution des moisissures, peut être avec une ou deux photos parlantes, comme pour la stérilisation, pour éviter que des abrutis comme moi s’empoisonnent avec la moisissure pas tout a fait blanche mais presque 😀 .
Voila je crois que c’est tout, mais si tu fais un arrêt cardiaque devant la liste de questions, je décline toute responsabilité …
Et si tu me dit que google est mon ami je ne le prendrais pas mal non plus, c’est presque fainéant de te demander autant de conseils, mais ce serait chouette de les avoir disponibles sur le site…
D’abord et pour tout le monde je ne suis qu’un amateur je tiens à préciser.
Sinon moi je conseillerais de commencer avec les pleurottes qui poussent à l’intérieur d’un sac poubelle tout simplement.
Il y en a de toute les sortes, le pleurotte couleur jaune citron est joli ou rose saumon ou un autre.
Avec un même système on peut cultiver plusieurs variétés bien sur mais il faudra varier les paramètres (surtout la température) je donne toute sortes de substrats parce que chaque champignon à ses préférences de nourriture, par exemple celui qui pousse sur de la sciure ou du bois d’arbre à feuille ne poussera que très mal sur de la sciure de résineux (pin, sapin)donc je donnais une généralité des variétés de substrats quoi..
Pour les spores, lorsqu’un champignon ouvre son chapeau il commence à lâcher ses spores c’est son seul but le vent se charge du reste.
Pour la plupart d’entre eux, lorsqu’ils sortent de terre, la lumière n’est qu’un signal chimique qui leur dit tu es sorti de terre tu peut lâcher tes spores.
Les mauvaises moisissures sont toujours visibles au final donc on ne risque rien, ton beau blanc se macule de gris ou se met à puer très fort.
Mais certaines sont potentiellement mortelles à respirer (aspergillus) prudence..
De toute manière vous n’y couperez pas, vous voulez cultiver? il faut surfer et trouver les bons tutos.
Okay, merci pour tes réponses!
Juste une dernière chose pour t’embêter 😈 , est ce que tu pourrais nous poster une ou des photos de tes cultures en cours ou passées si tu en as… 😛
[b]Bonjour[/b],
Les réponses aux questions de Mutchix m’intéressent aussi ! Mais ce qui m’intrigue le plus avec certains champignons c’est leur symbiose avec certains arbres, mais j’ai peur que du point de vue biologie je sois à la ramasse.. Pour essayer de comprendre je vais faire pousser un chêne en goutte-à-goutte et cultiver la truffe 😀 .
Merci d’avoir ouvert ce sujet qui assez particulier en botanique, et bientôt on aura un sujet sur les algues et le phytoplancton 😀 …
Tous les champignons comestibles ne sont pas forcément cultivables, faute de recherche dans le domaine.
Pour les photos ok je reviens publier ce week-end là je suis un peu à la bourre.
La paille c’est le top je croit, beaucoup moins de risque de conta, (a part si vous avec un chat trop curieux) et ça colonise assez vite une fois lancez!
Salute.
Oui mais ici j’ai testé « à l’arraché » parce que j’aurais du broyer la paille très fine et je l’ai pas fais mais ça à l’air de bien marcher.
Le suspense étant de voir si une contamination s’invite ou non, auquel cas c’est poubelle.
Et en culture de champis c’est très fréquent.
(ho bizou c’est toi? kess tu fais ici? tu évite de citer notre repaire hin? on a pas le droit pour les raisons que tu connais, bin voilà comme ça tu sais que je vous trompe et je publie ailleurs)
Photo de la culture deux semaines plus tard, on voit bien que la colonisation est forte.
Après cette souche je sais pas si je reviendrais publier, le sujet semble n’intéresser personne et de plus comme le souligne bisounours c’est pas vraiment le lieu pour.
C’est vrais que c’est impressionnant,
Mais c’est dur d’imaginer comment ça évolue, vivement la suite pour éclairer cette culture si obscure pour nombreuse personne comme moi !
…
